LURS Le Gîte d'étape inauguré

Publié le par gerard.de-meester.over-blog.com

A l'heure où la peur de l'autre est un argument électoral, il est rassurant que des marcheurs arpentent les chemins et se rencontrent la main tendue.

Les frontières sont des pointillés sur une carte que nos dirigeants s'acharnent à estomper au nom de l'argent roi.

Entre la France et l'Italie, c'est une longue histoire de voisinage avec ses conflits et ses échanges.

Ce gîte d'étape communal est une illustration, comme l'a rappelé le maire, Richard Lafond, du "chantier pilote du Plan Intégré Transfrontalier" sur les "nouveaux territoires d'itinérance", opération financée à 80% par les fonds européens et par le Conseil Général.

 

La commune idéale

 

 Pourquoi LURS ? D'abord, la commune est située sur le tracé du chemin de St-Jacques de Compostelle et de Rome, chemin qui suivait initialement la voie domitienne, reliant Briançon à Narbonne.

Au fil des ans, cette voie a été transformée et modifiée sur divers tronçons pour accueillir les randonneurs et pélerins. Le sentier de Grande Randonnée qui relie Rome à Compostelle et qui traverse la commune  a été retenu par l'association du chemin de St-Jacques de Compostelle et la Fédération Française de Randonnée pédestre  avalidé cette proposition.

Ce gîte est idéallement situé à mi distance entre Peyruis et Forcalquier.

Enfin, il a été intéressant de mener deux opérations sur un même bâtiment : la restruturation complète du 1er niveau du Séminaire, avec remise aux normes des logements communaux et la création du gîte dans les anciennes cuisines qui servaient de caves. Les objectifs étaient différents mais complémentaires avec la restaurationb d'un patrimoine historique, et la création d'un centtre d'intérêt supplémentaire à Lurs.

Ce séminaire du XVIIè siècle, qui a accueilli jusqu'à 80 pensionnaires, dispose aujourd'hui de 9 logements et  la capacité du gîte est de 12 personnes.

 

Le maire a remercié vivement les acteurs du projet et a souligné "l'intérêt de cette coopération franco italienne".

Parmi les autres interventions, Henri Orivelle, président régional du chemin de St-Jacques de Compostelle  a relaté les différentes phases qui ont amené ce tracé, le conseiller général du secteur de Peyruis, Gérard de MEESTER, a rappelé la légende de St-Jacques.

Marcher sur ce chemin "le but est Compostelle, mais l'important est d'être sur le chemin".

Frabrisio, directeur de l'association Marco Valdi en Italie a souligné son engagement à l'égard de ce territoire "terre d'échanges étroits et fréquents". Il a plaidé pour " un seul territoire d'itinérance entre la province de Cunéo et la Haute Provence"

Jean-Louis Adrian, conseiller général à charge des cités de caractère a noté l'implication de ses services et du département. "Les chantiers ont permis de rencontrer des élus italiens avec qui nous avons beaucoup appris au plan financier et architectural".

Enfin le sous-préfet, Mikaël Doré, a qualifié d'exemplaire cette réalisation.

"L'Europe est souvent chahutée mais elle maintient nos pays en paix. Le chemin se situe entre tradition et modernité, n'oublions pas que 19.9%du PIB provient du tourisme."

 

( Sources autorisées :  article et photo HPI du 30/09/2011-Jean Banner)

 

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Publié dans PATRIMOINE

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C
<br /> superbe idée dans un village magnifique<br /> <br /> <br />
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